Bonjour à tous, et soyez les bienvenus chez moi!

Vous trouverez ici ma participation au Legacy challenge Sims 4, et j'espère que vous y passerez un moment aussi bon que celui que j'ai passé à jouer/raconter tout ça.

Pour mon legacy, j'ai choisi ces règles : 

  - Matriarcat

  - Lignée traditionnelle

  - Tolérant

  - L'élection de l'héritier se fera de façon démocratique, ce sera donc vous, les lecteurs, qui choisirez les héritiers à chaque génération (partons donc du principe que j'aurais suffisamment de lecteurs pour que le système fonctionne :D)

Voilà pour la présentation, je vais donc vous souhaiter une bonne lecture, et, j'espère, de bons moments à mes côtés :)

Bonjour bonjour!

Moi, C'est Naïa, Naïa Sanders. 

Je suis une jeune femme perfectionniste, bienveillante et gourmande.

Sans vouloir me vanter, je suis aussi plutôt jolie (pour ne pas dire vraiment bien foutue!).

Quoi? Vous ne me croyez pas? Eh bien, jugez-en par vous-même!

Alors, j'suis pas canon?

Si vous me voyez pensive, c'est que je cherche ma nouvelle maison.

J'habitais jusque là loin d'ici, dans un village perdu mais j'ai reçu il y a peu une lettre d'un notaire, m'informant que j'avais hérité d'une magnifique propriété, léguée par la seule famille qu'il me restait jusque là : une vieille tante que je n'ai jamais trop connu.

Vu que j'habitais dans un minuscule studio, au dernier étage d'un vieil immeuble mal famé, je ne me suis pas fait prier, et j'ai vite investi mes maigres économies dans le prix d'un billet d'avion, afin de faire connaissance avec ma nouvelle ville.

Ah, voilà, on dirait que j'y arrive.

Euh... Il doit y avoir une erreur... Ca semble pourtant être le bon numéro, mais...

Non, il doit s'agir d'une mauvaise blague... Je ne peux pas habiter ICI...

C'est CA la magnifique propriété?? Non, mais c'est une blague???

- J'ai bien peur que non, ma pauvre!

-Mais... C'est pas habitable ce... ce truc!

-Mais si, mais si! D'autres ont survécu, avec moins!

-Ah, non, non! Mais euh... Attendez, qui me parle?? J'suis folle ou quoi, je ne vois personne!

-Non, tu n'es pas folle, Naïa. Je suis ton Sim-Dieu, quelque chose entre ta conscience et la personne qui a tous les droits sur toi.

-Bon, j'ai compris. Je suis en plein rêve, je vais me réveiller...

-Haha, non, tu peux te pincer, sauter, te gifler, tu n'y changeras rien, tout ceci est bien réel.

-Et... Tu sers à quoi, en fait? Non, parce que jusqu'ici, je vivais très bien sans toi, donc au pire, je peux continuer, non?

-Tu pourrais, en effet. Mais je vais rester auprès de toi tout au long de ta vie... Et bien plus encore. Je vais veiller à ce que tout se passe bien pour toi, et que tu trouves le bonheur que tu mérites.

-Et la marmotte... Tiens, en pensant au chocolat, j'ai faim... Des chips, des céréales, ah! Du yaourt. A défaut de mieux...

N'empêche, j'ai un peu l'impression de me faire arnaquer... J'ai quitté une vie minable pour me lancer à corps perdu dans une vie qui ne s'annonce pas forcément mieux...

Ma foi, on verra bien de quoi demain sera fait!

Après une courte nuit au cours de la quelle j'ai eu, admettons-le, plutôt froid, il était temps pour moi de partir à la découverte de ma nouvelle ville (et de ma nouvelle vie, du coup).

J'ai donc commencé par me diriger vers le parc, qui est plutôt joli, avec ses arbres au couleurs chatoyantes, et ses grands espaces de verdure.

J'ai même découvert que l'on pouvait y jouer aux échecs en plein air et, ainsi, faire de nouvelles connaissances (ou y retrouver, par la suite, des amis).

C'est d'ailleurs autour d'une table d'échecs que j'ai rencontré la première personne depuis mon arrivée.

Je ne sais pas si c'est dû à l'heure assez matinale, ou si c'est dans son caractère, mais cette jeune femme n'était pas très causante. C'est à peine si elle m'a dit comment elle s'appelait. Marie, je crois.

Lasse de la partie d'échecs qui commençait à traîner en longueur, je me suis dirigée vers un petit étang, où j'ai réussi à attraper deux grenouilles!!

Elles ne sont pas belles, mes petites bêtes?

- Mouais, faut pas être trop difficile quoi...

- Ah, te voilà revenue, toi? Je pensais que tu avais décidé de me laisser tranquille...

- Non, non, je t'observai en silence, histoire de voir de quoi tu étais capable. Mais à t'entendre t'émerveiller sur deux pauvres grenouilles, je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir...

- Bah quoi, faut bien que je me contente de peu, non? C'est pas ce que tu m'as dit hier??

- Si, si, c'est bien ce que j'ai dit, mais...

- Alors voilà! Bon, je peux continuer de raconter ma journée, ou tu vas m'interrompre encore avec tes commentaires inutiles?

- Holala, tu es bien susceptible... Allez, raconte-nous la suite!

- Merci!

Où en étais-je?

Ah oui! Après avoir installé les deux grenouilles dans leur nouvelle "maison" (elles ont 4 murs autour d'elles, au moins!) et mangé un bol de céréales, j'ai décidé de faire un tour au pub du quartier.

Il ne paye pas de mine, mais j'y ai passé un moment sympathique.

Vu qu'il y avait un piano, et que j'ai toujours rêvé de laisser courir mes doigts sur un si bel instrument, je me suis lancée, sans me demander si j'en serais capable ou non.

Et devinez quoi?? J'ai même réussi à entraîner quelques personnes sur la piste, avec mes mélodies!!

Pour une première, je ne m'en suis pas si mal tirée, ils n'ont même pas relevé les nombreuses fausses notes!

Lorsque je suis rentrée chez moi, il faisait déjà nuit.

Je me suis donc servie un bol de chips, ai pris une douche, puis me suis faufilée sous ma couette.

Ah! J'ai failli oublier!

Vu qu'il faut bien payer les factures, j'ai décidé de me chercher un emploi.

Etant une grande gourmande, j'ai donc décidé de me lancer dans une carrière culinaire.

Plus qu'a espérer que ça se passe bien!

Je vous laisse donc sur ce début de nuit, en espérant que la journée de demain soit aussi agréable que celle d'aujourd'hui!

Je me suis réveillée le lendemain matin, avant même le lever du jour.

N'ayant pas vraiment faim, je m'accordais un verre de jus d'orange, histoire de commencer la journée avec une note douce et sucrée.

Aujourd'hui était un grand jour!

En effet, j'allais, dans quelques heures, entamer ma première journée de travail dans cette ville.

Bon, rien de très reluisant, certes, mais laver la vaisselle, c'est mieux que rien, non?

Si j'arrive à tenir un bon rythme de lavage sans casser 15 assiettes par jour, j'aurais peut-être une chance d'obtenir rapidement une promotion! Ou pas... Mais seul l'avenir nous le dira.

Le soleil commençant à monter dans le ciel, je décidais de me balader un peu aux alentours.

Cette ville semblait regorger de tout un tas de choses bien sympa à voir, et je ne perdais rien à commencer maintenant.

C'est ainsi que je me retrouvais à casser une roche, à la recherche de je ne sais quelle pierre précieuse...

... Puis à dépouiller un pauvre pommier de tous ses fruits...

... Et enfin à cueillir la moindre herbe aromatique que je trouvais sur mon passage.

Que ne ferais-je pas pour renflouer un peu mon maigre compte en banque!

L'heure avançant, j'enchaînais ensuite par une pause pipiroom, une douche puis un petit en-cas, suffisant toutefois pour être efficace en ce premier jour de travail.

....................................................................................

Je rentrais chez moi au milieu de la nuit, épuisée, affamée, mais heureuse.

Cette première journée était certainement banale pour n'importe qui mais elle a été, pour moi, un réel soulagement.

En effet, après avoir rapidement fait la connaissance de mes collègues, très sympathiques au passage, j'entamais ma journée de plonge avec entrain, et travaillai ainsi plusieurs heures durant.

Lorsque l'heure du coup de feu du soir est arrivée, j'ai été rejointe par un collègue que je n'avais pas encore rencontré, Julien.

Déjà avancé dans l'âge adulte, il était fort sympathique et m'a donné, tout au long de la soirée, de précieux conseils pour mener à bien la tâche qui m'était confiée, de la façon la plus optimale possible.

Puis, de fil en aiguille, nous avons parlé de tout, de rien; nous avons bien ri ensemble et, malgré que l'on était sur notre lieu de travail, nous avons passé un très bon moment.

Une fois la cuisine nettoyée, et la vaisselle rangée, il m'a proposé de me raccompagner à la maison. Au moment où je lui disais au revoir, il m'a embrassé la joue.

Oh! Ce n'était qu'un simple baiser amical, sans arrière pensée ni sous-entendu, mais l'onde de choc qui m'a traversée à ce moment-là ne laissait aucune place au doute : il avait, en l'espace d'une soirée de travail, éveillé chez moi quelque chose qui m'était encore inconnu...

Après une nuit fort agitée, mon réveil fut douloureux.

Après les cauchemars de la nuit, il ne manquait plus que ce fichu mal de dos!

C'est à ce moment là que je me dis que travailler en cuisine ne serait pas de tout repos, et que j'allais devoir m'habituer à passer le plus clair de mon temps debout.

Après un copieux petit déjeuner, je m'aperçus que mon répondeur clignotait. C'était  Julien, mon collègue. Son message me demandait  de le rappeler.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, son ton me semblait faussement enjoué. Ou peut-être était-ce la fatigue due à l'heure tardive de son appel?

Quoi qu'il en soit, il fallait bien que je le rappelle, je saurais bien assez vite si mes craintes étaient, ou non, fondées.

Tuuuuuut... Tuuuuuut... Tuuu

-Allô?

-Julien? Bonjour, c'est Naïa! Je ne te réveille pas j'espère! Tu as essayé de me joindre?

-Ah Naïa quel plaisir! Non, non, je ne dormais plus depuis longtemps t'en fais pas!En fait... Comment dire... Je t'ai vraiment trouvée sympathique, hier au travail et... Enfin, je me demandais si tu accepterais qu'on se voit, dans un cadre plus privé, en dehors du travail?

-Ce serait avec plaisir, oui! Dis-moi quand et où, et je te rejoindrais volontiers.

-D'ici 20 minutes, au bar du centre ville, ça te va?

-D'accord, à tout de suite.

Eh bien, si je m'attendais à ça...

Après un rapide tour sous la douche et une mise en beauté classique, pour ne pas donner trop l'impression que je m'attendais à un rendez-vous galant, mais bien à une sortie entre amis, je me hâtais de rejoindre notre point de rencontre.

Y a des gens bizarres quand même, non? Faire des pompes au milieu du trottoir, quel frimeur celui-là!

Je me dirigeais donc à l'intérieur en parcourant la salle des yeux, à la recherche de Julien... Il ne semblait pas arrivé, je me suis donc assise pour l'attendre.

Après presque 10 minutes, j'étais prête à partir, en pétard, quand mon téléphone sonna.

-Naïa? Bah alors, tu t'es perdue en route?

-Bah non, je suis au bar, depuis 10 minutes déjà, mais je ne te vois pas!

-Ahahah! Approche toi du comptoir, tu me verras peut-être mieux!

Après avoir raccroché, je me dirigeais donc vers le comptoir.

Il était bien là en effet. Mais si je m'attendais à ça...

C'était donc pour ça que je ne l'avais pas remarqué! Il n'était pas côté client, non, il était du côté barman!

Et je dois admettre qu'il n'était vraiment pas mauvais!

Chacun de notre côté du bar, nous avons profité du calme matinal pour faire plus ample connaissance, et laisser notre relation de collègues de côté.

Nous nous sommes même découvert pas mal de points communs!

Cette matinée au bar fut vraiment agréable mais, sur les coups de midi, il était temps pour moi de rentrer manger, puis faire une sieste avant de me rendre au travail...